« Volatil-volatile-Volatilité », Paris Project Room et Colette, Paris, 2001.

« Volatil-volatile-Volatilité », 2001.

Exposition furtive en trois apparitions :

Paris Project Room, 19 rue de l’Echiquier, Paris 10e : du 30 Novembre au 4 Décembre 2001

Vitrine de la boutique Colette, 213 rue St Honoré, Paris 1er : du 22 Novembre au 1er Décembre, 2001

Revue Magazine ® : numéro 12 – Décembre-Janvier. Voir la publication.

 

Oeuvres exposées :

– « Bulle Poético-spéculative », installation immersive, 800 photographies, boule disco, spot, néons noirs, bande son spatialisée (voir playlist ci-dessous). Dim : environ 15m2.

– « Volatile », installation modulaire dans la vitrine (4 versions pendant le temps de l’exposition), 99 parcelles photographiques, élément de miroir, techniques mixtes. Dim : h3 x l2,5 x p1,5m

– « Histoire de Volatilité », série de montages photographiques sur trois double-pages. Voir la publication.

 

 

Extrait du communiqué

Par cette série de dispositifs, il s’agit d’explorer le deuxième temps de l’image, non pas celui de la capture instantanée ou de sa lecture immédiate, mais plutôt son écho, celui où l’image devient figure abstraite, comme une note de musique ou un motif de tissu, une onde de résonance à fréquence modulée, par laquelle le spectateur accède à une sphère paradoxale et autonome. La volatilité implicite de ces variations temporelles laisse cohabiter l’idée d’envol aussi bien que de chute comme un appel au discernement esthétique et à la vision. Ainsi la « Bulle poético-spéculative » définit-elle un contexte de variabilité, aux paramètres complexes parfois frivoles ou occultes; « Volatile » est une incarnation instable, fruit d’un contexte, dont chaque variation définit une nouvelle équation poétique; tandis que les montages photographiques révèlent l’un des nombreux scénarii implicites de cette sphère volatile et volubile.

En phase avec les recherches du philosophe Jean-Joseph Goux, Bidault-Waddington explore ce qu’elle nomme la « Valeur-Image », fruit de la variabilité du rapport esthétique, selon les contextes et le temps. Par son expérience passée sur les marchés financiers, elle élabore un parallèle entre la sphère de variabilité de l’image, celle du champ du signe boursier et de l’information, et enfin le langage : l’image, le mot et la valeur sont trois systèmes d’abstraction du réel, dont la vie autonome participe du réel.

 

Analyse critique de Maxence Alcalde

« L’idée d’un investisseur artiste semble avoir contaminé la sphère financière quand traditionnellement les décisions économiques, inspirées par une révélation plus ou moins mystique, étaient exclues » (Maxence Alcalde, « Je crois en Dieu et je crois dans le marché ». Prophétisme économique et rationalisme artistique », Marges, 08 | 2008, 33-50.). Dans l’article évoqué ci-dessus, Maxence Alcade cite différents économistes, lanceurs de certains mouvements et stratégies connus des plus initiés. L’auteur nous invite à comprendre le travail de Raphaële Bidault-Waddington comme un moyen artistique d’aborder l’économie. Il ne s’agit pas d’une vulgarisation du sujet mais bien au contraire, d’une réflexion menée au cours de ses travaux correspondant à l’étude d’une approche aussi bien spécialiste qu’artistique : c’est ce à quoi nous invite la « Bulle poético-spéculative » et la (c)réaction en chaîne qui s’en suit.

 

Sources bande son spatialisée de l’installation « Bulle Poético-spéculative » (50mn) :

Fond galerie / Temps biologique : – «Auscultation et percussion» – K. Holldack & K. Gahl

Espace ambiant / Temps mélodique :

– «Le temps arrêté» – BO «Peau d’Ane» de Jacque Demi

– «Radioland» – Kraftwerk

– «Minus one» – Broadcast

– «Temple of Gloom» – Kid Koala

– «Surprise packidge» – Mix Master Mike

– «Miss Modular» – Stéréolab

– «Antenna» – Kraftwerk

– «Born never asked» – Laurie Andersen

Catégorie
Installations, Solo show