« Mesopolis », Atelier Martel Architecture, Paris, 2013.

Exposition et lab « Mesopolis », Paris, 2013.

Atelier Martel Architecture, 4 rue Martel, 75010 Paris.

Site de l’Atelier Martel Architecture.

 

Eléments exposés dans l’installation : banque photographique prise à Téhéran lors d’un voyage de recherche urbaine en 2011-12 ; série de 6 diagrammes « Thème pictural urbain » ; diagrammes « City Garden » et « O de Mesopolis » ; deux collages de la série des « Négarchitectures » ; diagramme et série d’articles programmés par RBW dans la section Vision de revue Tales Magazine en relation avec Téhéran et l’écologie urbaine.

 

Extrait du communiqué :

A l’occasion de cette exposition, RBW s’approprie l’espace de travail de l’Atelier Martel Architecture (qui invite régulièrement des artistes à investir leur espace) et le métamorphose en un hypothétique laboratoire de recherche urbaine autour du concept utopique de Mesopolis.

L’installation s’organise comme un vaste mood-board sur lesquels des documents, des diagrammes, des banques d’images et des collages photographique sont épinglés plus ou moins temporairement, se répondent et semblent nourrir les nombreux dossiers en cours. L’exposition devenue exposition-recherche, comprenait des séances de recherche collaborative avec l’équipe de l’agence ou lors de rdv spécifiques avec des visiteurs.

La Mesopolis est née d’un voyage exploratoire à Téhéran et d’un projet de recherche sur son écologie, son imaginaire et son futur qui ne s’est jamais réalisé. Ce modèle conceptuel que l’artiste cherche à façonner, se veut celui d’une ville « milieu » écosophique inspirée des « Trois Ecologies » de Félix Guattari (1989), où les écologies naturelles, sociales et mentales s’enchevêtrent.  Les arborescences d’images permettent de donner à sentir les écosystèmes invisibles de la ville tout en faisant écho au concept de « Mundus Imaginalis » développé par le philosophe Henri Corbin, inspiré de la culture perse et caractérisant une relation au monde qui préserve ses dimensions imaginaires. De même la tradition historique d’urbanisme et de paysagisme perse, reconnue pour être la plus ancienne de l’humanité, fonde ses principes sur cette tension entre le visible et l’invisible mais aussi sur le lien entre nature et architecture. Tout ceci viendra nourrir la recherche sur ce que serait l’utopie de la Mesopolis.

Catégorie
Diagrammes, Installations, Solo show