« Paris Galaxies », Parsons School Paris, 2012

Exposition personnelle « Paris Galaxies », 2012.

Parsons School Paris, 14 rue Letellier, 75015 Paris.

 

Exposition-recherche avec les étudiants en sociologie urbaine (Dpt Critical Theory dirigé par Vivian Sky Rehberg). 

 

Conférence donnée à l’intérieur de l’installation à l’occasion du Symposium « Scaling-Up » (Art, Design, Economy) organisé en collaboration avec l’Institut ACTE (Art, Création, Théorie, Esthétique), Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, pendant les Designers’ Days 2012.

 

Tous les épisodes de recherche sur le site du lab Paris Galaxies : parisgalaxies.net

 

 

Eléments de l’installation: banc, moquette verte, peinture bleu nuit; diagramme « Paris Galaxy conceptual model »; article « Paris Galaxy Inc., a conceptual model and holistic strategy toward envisioning urban development », Parsons Journal For Information Mapping, Volume IV, Issue #1, 2012; diagramme « Polygon past-track »; projection d’une vue de l’installation « Bulle poético-spéculative » (RBW, 2001); diagramme « Paris Galaxy future vision »; 4 dossiers de recherche des étudiants.

 

 

Extrait dossier de presse:

 

Un work-in-progress de recherche

Paris Galaxies est un cadre conceptuel conçu par Raphaële Bidault-Waddington dans son Laboratoire d’Ingénierie d’Idées (www.liid.fr) permettant d’envisager le Grand Paris de manière à la fois holistique, créative et non conventionnelle. Par un travail diagrammatique inspiré de l’astrophysique qui permet de visualiser les différentes dimensions de la ville et ainsi appréhender sa complexité, RBW propose une stratégie accompagnée d’une banque d’idées, visant le changement d’échelle de la ville de Paris.

 

Des workshops prospectifs

L’une des idées centrales de Paris Galaxies consiste à s’attaquer sérieusement à la question du Périphérique qui forme une redoutable frontière physique, psychologique, et symbolique du déséquilibre entre Paris et sa banlieue, et c’est la raison pour laquelle les étudiants de Parsons ont été invités à analyser cette zone de rupture du tissu urbain. Afin d’envisager comment le recoudre et non l’agglomérer, Paris Galaxies propose de réfléchir à la ville par la diversité de ses typologies, non pas simplement architecturales ou sociales, mais plutôt éco-systémiques et esthétiques, où le visible et l’invisible, le matériel et l’immatériel s’entremêlent pour former un patchwork de « profils urbains ».

Afin de composer ces portraits urbains capables de représenter le territoire exploré (Pantin, Ivry, Nanterre et St Denis), les étudiants de Parsons devaient se pencher sur tout ce qui le constitue tel que son histoires, ses enjeux sociaux, économiques et culturels, sa dimension poétique ou narrative, sans les hiérarchiser. Ce travail de représentation multi-facette de la ville permet ensuite de la projeter dans l’avenir et d’en imaginer des futurs possibles, également restitués dans l’exposition.

 

Une recherche artistique transdisciplinaire

En arrière-plan de Paris Galaxies, il s’agit de montrer qu’une vision créative de la ville peut devenir un outil de pilotage stratégique, et d’autant plus que les méthodes conventionnelles de planification des organisations (territoriales, sociales ou économiques) ne parviennent toujours pas à traduire des objectifs tels que le bien-être, le renouvellement et l’innovation durable, ou le vivre-ensemble.

Catégorie
Diagrammes, Installations, Solo show